
Homélie du 21 septembre 2025
« Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’argent »
Voici les textes du 25e dimanche du temps ordinaire lus et commentés dans notre paroisse
Exceptionnellement, voici le texte de l’homélie.
La liturgie de ce jour nous invite à mettre toutes nos forces à rechercher le Bien Véritable qui est Quelqu’un, le Seigneur, et non pas quelque chose.
3 moyens possibles pour cette recherche: la pauvreté du coeur, la prière d’intercession et la proximité
Le premier moyen est la pauvreté du coeur.
Il retire le pauvre de la cendre nous dit le psaume. Le pauvre, c’est à dire celui qui n’est pas d’abord encombré de ses biens matériels (l’argent, les richesses), culturels, intellectuels (la connaissance pour elle même), spirituels (je connais bien la religion, je sais parfaitement prier, je n’ai plus besoin de la rencontre avec les autres ou d’éclairer ma foi pour suivre le Christ).
Est pauvre de coeur celui qui fait une grande place dans sa vie et son être profond au Seigneur et à son prochain. Celui qui sait s’émerveiller, s’interroger, se laisser déranger.
Le pape François nous dit que le pauvre de cœur est le chrétien qui ne compte pas sur lui-même, sur les richesses matérielles, qui ne s’entête pas dans ses opinions, mais écoute avec respect et se remet volontiers aux décisions d’autrui.
Le deuxième moyen est la prière d’intercession
Paul demande à Timothée de prier, d’intercéder, de rendre grâce pour tous les hommes, les chefs d’Etat, tous ceux qui exercent l’autorité afin que nous puissions mener une vie dans la tranquillité et le calme, en toute piété et dignité.
Qu’il est parfois difficile et éprouvant de prier pour tel type de personne que nous n’apprécions pas. Pourtant, notre prière est pour tous, sans distinction ni préférence, une prière véritablement universelle.
Ainsi nous recherchons vraiment le bien véritable et non d’abord notre petit confort personnel.
Le troisième moyen est la proximité.
L’évangile nous apprend que celui qui est digne de confiance dans la moindre chose est digne de confiance aussi dans une grande.
C’est en vivant chaque instant et chaque activité dans la proximité avec le Christ, en agissant par amour et dans un joyeux esprit d’offrande et de sacrifice, que nous trouvons la joie.
La présence des soeurs aînées et l’anniversaire de mariage de Pierre et Dorothée aujourd’hui nous rappellent combien être fidèle procure de la joie. La fidélité s’entretient jour après jour et dans les petites réalités du quotidien, tel les vagues de la mer qui façonnent les rochers jour après jour.
En cette Eucharistie, demandons la grâce d’être renouvelés dans notre recherche ardente du Bien Véritable, la Personne de Jésus qui nous guide et nous transforme.